Nous ne pouvions pas envisager un séjour en Mongolie sans une promenade à cheval. A force de vivre au milieu de ces troupeaux, de ces cavaliers, de voir les chevaux attachés en ville, les enfants tout petits galopant dans les steppes et tant qu'à nous infliger du lait de jument fermenté, l'idée d'une chevauchée toquée était devenue une nécessité.
Il faut ajouter à cela que notre aîné aux mille ruses et aux mille allergies n'a jamais pu toucher un cheval et que par précaution il a été privé des séances scolaires au poney-club. Grâce au miracle des antihistaminiques et parce qu'il faut bien tenter le coup pour voir où on en est, nous étions décidés à réaliser ses rêves de Mongol.
Ayant à bord du Toqcar pour quelques jours des baby-cyclistter de choc pour notre Léon, nous avons profité de notre séjour autour de Karkorin pour organiser une randonnée pour les 5 plus vieux Toqués.
Xtophe et moi n'avions pas touché un cheval depuis nos 15 ans environ, donc un peu plus de dix ans, Rachel et Gaspard avaient eu la chance de fréquenter le poney-club grâce à leur école mais ils y ont surtout appris à panser les chevaux et à faire de petits jeux au pas. D'ailleurs les enfants de maternelle ne peuvent plus avoir droit à ces séances puisqu'il faudrait que les parents accompagnants, et peut-etre même l'instit, aient un brevet spécial ou je ne sais quoi... en matière de sécurité, on n'arrête plus le progrès, du coup on arrête les initiatives intéressantes.
Chacun s'est vu octroyer un cheval par notre guide, sur des critères... je préfère ne pas savoir sur quels critères puisque j'ai eu droit au cheval le plus paresseux et mou de Mongolie. Le guide en question a jugé que Gaspard pouvait gérer seul son cheval, ce qui m'a un peu fait trembler au début. Juste au tout début à vrai dire. Parce qu'après la première minute au cours de laquelle chacun a pris ses marques et a appris à gérer sa monture, quel bonheur !
Il faut savoir quand même qu'on ne monte pas un cheval mongol comme un cheval français. D'abord on n'a pas besoin d'un galop 1, 2 ou d'un quelconque niveau, on vous aide à monter sur le cheval et c'est parti. Il suffit de faire comme le guide. A savoir aussi, on ne passe pas
4 heures à panser, brosser les chevaux ni à les coiffer ou à leur faire des tresses comme on le fait chez nous. Le cheval arrive, poussiéreux comme notre Toqcar et coiffé... comme nos enfants, et hop, on le selle. Parlons-en de la selle, les enfants ont de petites selles
(celles des enfants mongols sont moulées à leurs fesses) toute jolies, les nôtres ne sont pas mal non plus mais je peux vous garantir que ce n'est pas le même confort que les selles françaises et qu'on a regretté de ne pas avoir de dell (ce grand manteau mongol, entièrement matelassé et ceinturé, qui en plus de tenir chaud sert aussi à pouvoir faire ses besoins un peu discrètement dans la steppe, et qui sans doute tient lieu de coussin à cheval). Le harnais est très simple, un licol équipé d'un mors et d'une longe, puisqu'il faut pouvoir attacher son cheval partout, longe qui sert de cravache aux mongols et dont ils usent sans ménagement. A savoir les chevaux mongols ne sont pas non plus habitués aux caresses, lorsqu'on tend la main pour les caresser, ils ont peur en général. En Mongolie le cheval est un outil de travail, un moyen de locomotion, un producteur de lait, de la viande, un bétail comme un autre et pas le doudou des poney-clubs ou le meilleur ami de l'homme.
Donc voici nos 3 grands petits Toqués pas du tout cavaliers lâchés sans ménagement sur leurs montures dans les rues de Karakorum. Notre guide, plutôt cavalier lui, avait dû percevoir les mongols qui sommeillaient en nous. Nous n'étions pas sortis de la ville que tous avaient déjà testé le trot sans aucun problème (si l'on excepte ma difficulté à faire trotter ma paresseuse monture que je répugnais à frapper comme m'y encourageait le guide) et savaient diriger leur monture. Pourtant le trot sur cheval mongol, ça secoue ! Et arrivés dans les steppes nous ne les arrêtions plus, notre allergique en tête, c'était à qui galopait le plus et le plus vite, à qui allait jouer au cow-boy derrière les troupeaux. Vous imaginez la joie de tous, et notre émerveillement à nous qui ne nous attendions pas à voir les enfants aussi immédiatement à l'aise, même si nous le savons, si ce n'est pas du sang mongol qui coule dans leurs veines, ils ont bien un huitième de sang de cavalier, et il ne saurait mentir, même à l'autre bout du monde !
Il faut ajouter à cela que notre aîné aux mille ruses et aux mille allergies n'a jamais pu toucher un cheval et que par précaution il a été privé des séances scolaires au poney-club. Grâce au miracle des antihistaminiques et parce qu'il faut bien tenter le coup pour voir où on en est, nous étions décidés à réaliser ses rêves de Mongol.
Ayant à bord du Toqcar pour quelques jours des baby-cyclistter de choc pour notre Léon, nous avons profité de notre séjour autour de Karkorin pour organiser une randonnée pour les 5 plus vieux Toqués.
Xtophe et moi n'avions pas touché un cheval depuis nos 15 ans environ, donc un peu plus de dix ans, Rachel et Gaspard avaient eu la chance de fréquenter le poney-club grâce à leur école mais ils y ont surtout appris à panser les chevaux et à faire de petits jeux au pas. D'ailleurs les enfants de maternelle ne peuvent plus avoir droit à ces séances puisqu'il faudrait que les parents accompagnants, et peut-etre même l'instit, aient un brevet spécial ou je ne sais quoi... en matière de sécurité, on n'arrête plus le progrès, du coup on arrête les initiatives intéressantes.
Chacun s'est vu octroyer un cheval par notre guide, sur des critères... je préfère ne pas savoir sur quels critères puisque j'ai eu droit au cheval le plus paresseux et mou de Mongolie. Le guide en question a jugé que Gaspard pouvait gérer seul son cheval, ce qui m'a un peu fait trembler au début. Juste au tout début à vrai dire. Parce qu'après la première minute au cours de laquelle chacun a pris ses marques et a appris à gérer sa monture, quel bonheur !
Il faut savoir quand même qu'on ne monte pas un cheval mongol comme un cheval français. D'abord on n'a pas besoin d'un galop 1, 2 ou d'un quelconque niveau, on vous aide à monter sur le cheval et c'est parti. Il suffit de faire comme le guide. A savoir aussi, on ne passe pas
4 heures à panser, brosser les chevaux ni à les coiffer ou à leur faire des tresses comme on le fait chez nous. Le cheval arrive, poussiéreux comme notre Toqcar et coiffé... comme nos enfants, et hop, on le selle. Parlons-en de la selle, les enfants ont de petites selles
(celles des enfants mongols sont moulées à leurs fesses) toute jolies, les nôtres ne sont pas mal non plus mais je peux vous garantir que ce n'est pas le même confort que les selles françaises et qu'on a regretté de ne pas avoir de dell (ce grand manteau mongol, entièrement matelassé et ceinturé, qui en plus de tenir chaud sert aussi à pouvoir faire ses besoins un peu discrètement dans la steppe, et qui sans doute tient lieu de coussin à cheval). Le harnais est très simple, un licol équipé d'un mors et d'une longe, puisqu'il faut pouvoir attacher son cheval partout, longe qui sert de cravache aux mongols et dont ils usent sans ménagement. A savoir les chevaux mongols ne sont pas non plus habitués aux caresses, lorsqu'on tend la main pour les caresser, ils ont peur en général. En Mongolie le cheval est un outil de travail, un moyen de locomotion, un producteur de lait, de la viande, un bétail comme un autre et pas le doudou des poney-clubs ou le meilleur ami de l'homme.
Donc voici nos 3 grands petits Toqués pas du tout cavaliers lâchés sans ménagement sur leurs montures dans les rues de Karakorum. Notre guide, plutôt cavalier lui, avait dû percevoir les mongols qui sommeillaient en nous. Nous n'étions pas sortis de la ville que tous avaient déjà testé le trot sans aucun problème (si l'on excepte ma difficulté à faire trotter ma paresseuse monture que je répugnais à frapper comme m'y encourageait le guide) et savaient diriger leur monture. Pourtant le trot sur cheval mongol, ça secoue ! Et arrivés dans les steppes nous ne les arrêtions plus, notre allergique en tête, c'était à qui galopait le plus et le plus vite, à qui allait jouer au cow-boy derrière les troupeaux. Vous imaginez la joie de tous, et notre émerveillement à nous qui ne nous attendions pas à voir les enfants aussi immédiatement à l'aise, même si nous le savons, si ce n'est pas du sang mongol qui coule dans leurs veines, ils ont bien un huitième de sang de cavalier, et il ne saurait mentir, même à l'autre bout du monde !
Un argument de plus pour nous donner envie de connaître un jour la Mongolie...
RépondreSupprimerQuelle belle allure sur leurs petits chevaux!
Les enfants ont tous l'air à l'aise. Comme Ulysse doit être heureux d'avoir pu monter à cheval et galoper (sans allergie !). Vous êtes tous très beaux ! bisous
RépondreSupprimerah le rêve de chevaucher la steppe mongole!!!
RépondreSupprimerBelle aventure et belles photos. Moi j'aime bien les chameaux. Est-ce que l'on peut aussi les chevaucher?
RépondreSupprimerBises
Hélène
KUKU
RépondreSupprimerTOTO DIT A SA MAMAN QU IL VEUT FAIRE LA GUERRE.
SA MAMAN DIT-OK, TOTO. TU DIS QUE TU T APPELLES TOTO ET QUE TU AS 10 ANS.
UNE FOIS FOIS ARRIVE, LE CAPITAINE LUI DEMANDE:
-COMMENT TU T APPELLES? -10 ANS. !!!!!
-QUELLE AGE AS TU? - TOTO!!!!!!
-MAIS TU TE FOUS DE MOI?-OUI MON CAPITAINE!!!
KUKU
RépondreSupprimerTOTO DIT A SA MAMAN QU IL VEUT FAIRE LA GUERRE.
SA MAMAN DIT -OK, TOTO. TU DIS QUE TU T APPELLES TOTO ET QUE TU AS 10 ANS. QUAND ON TE POSE DES QUESTIONS TU REPONDS:- OUI MON CAPITAINE.
UNE FOIS ARRIVE, LE CAPITAINE LUI DEMANDE:
- COMMENT TU T APPELLES?- 10ANS!!!!
-QUELLE AGE AS TU? - TOTO!!!!
-MAIS TU TE FOUS DE MOI? - OUI MON CAPITAINE.