C'est à dire que les préparatifs d'un voyage de Toqués, on les maîtrise beaucoup mieux désormais. Pour autant ils ne se font pas tout seuls, et ils se font surtout entre deux journées de travail (ou nuits) entre deux réunions (ou trois) entre quatre enfants et douze-mille activités.
Mais nous avançons.
Nous avons trouvé des locataires pour notre maison, 4 grands enfants remplaceront nos petits Toqués dès le 1er juillet, Xtophe fait des listes d'accessoires pour le camping-car, sur lequel il a déjà bien travaillé (pour les détails techniques, le consulter), il s'est d'ailleurs dévoué avec Ulysse pour aller tester le chauffage à Gourette. Léon devient le roi des vaccins, avant le tour des -stans nous faisons d'ailleurs le tour des -logues (pneumo, allergo, ophtalmo) nous poursuivons l'administratif pas drôle du tout, les rangements barbants : nos placards se vident, notre grenier se remplit et les enfants vont faire fortune dans les vide-greniers (cherchez l'erreur ou la logique Contraires) ; les piles de livres à emporter tanguent et nous n'osons imaginer leur poids, nous bavons devant les guides de voyages que nous nous interdisons de lire avant le départ, je me régale à apprendre le russe, notre itinéraire s'affine au gré de nos lectures (non pas des guides, promis, mais des forums et des expériences des uns et des autres), nous faisons aussi du ménage dans nos disques durs (ceci n'est pas une image) afin de pouvoir mieux les remplir pour les soirées vidéos des uns et des autres, les Ipod sont plein à craquer, je me charge de la déco intérieure du Toqcar (tremblez tremblez...) et j'ai toujours cette fâcheuse tendance à la parenthèse (merci de continuer à garder pour vous toute interprétation psychanalytique).
Mais le meilleur du meilleur, c'est ce soir que je le fais.
Je suis en train de rédiger un courrier pour expliquer notre projet aux professeurs d'Ulysse (les autres nous connaissent à force et pourraient même se réjouir d'une deuxième année sur 18 sans Toqués dans les pattes !) et surtout de rédiger ma demande de congé parental. Alors là, je peux te dire ma chère Anne, que ça commence à sentir bon le bitume qui verdoie.
