Depuis que nous sommes dans la ville Sainte, nous sommes touchés par plusieurs syndromes. Après une toux nocturne terrible de Léon, un épisode fiévreux de Gaspard, un énorme rhume d'Ulysse, une rage de dent pour moi-même et un virus intestinal de Rachel (toujours très agréable dans le camping-car...), nous manquons un peu de sommeil. Mais nos troupes courageuses ne sont pas prêtes pour si peu à renoncer à visiter la ville, d'autant que nous pouvons aussi nous reposer chez nos amis amateurs de cailloux et d'os chez lesquels nous établissons nos quartiers l'après-midi pour faire la sieste, un peu d'école, bouquiner, surfer et reprendre des forces pour le lendemain.
Mais pour le moment, aucun d'entre nous n'a été atteint du vrai syndrome de Jerusalem. Effectivement chaque année une centaine de personnes ressent ce syndrome et une quarantaine est hospitalisée dans un service spécial. Il s'agit tout simplement d'un élan mystique qui fait perdre toute raison durant quelques jours. Ce syndrome se manifeste par une empathie excessive avec les lieux saints, les symptômes les plus fréquents sont l'obsession de se purifier le corps, la confection de toges à partir de draps, la déclamation de passages de la Bible et de chants religieux, des hallucinations...En général les patients s'identifient avec des personnages de la Bible ou se sentent investis d'une mission divine (ce qui pose parfois problème lorsque plusieurs messies se trouvent en présence les uns des autres). En général au bout de quelques jours les patients récupèrent le sens des réalités. Ce syndrome touche surtout les juifs puis les chrétiens.
Aucun Toqué n'a été touché à ce jour, même si Xtophe lui-même reconnait que l'atmosphère des lieux saints pousse à l'élan mystique. Notre Gaspard, lui, fait surtout une fixation sur la kippa, qu'il rêve de porter en permanence depuis qu'il en a porté une au mur des lamentations.Vendredi nous étions invités dans une famille franco-israelienne pour le dîner de shabbat. En arrivant là-bas, il s'est écrié : "Mais pourquoi tu ne me laisses pas porter ma kippa, regarde, tout le monde en a une !". Heureusement Daniel lui en a prêté une qu'il a pu porter non seulement pour la prière mais pour toute la soirée, il a même repéré son modèle préféré qu'il s'est empressé de s'offrir ensuite. Nous avons d'ailleurs passé une excellente soirée, avons appris beaucoup de choses sur Israël, le judaisme, nous sommes régalés, en plus de découvrir l'atmosphère particulière du shabbat dont je vous reparlerai. Nous avons réexpliqué à Gaspard qu'il n'est pas juif et donc ne peut porter la kippa en permanence. Et hier, en descendant dans la rue, regardant autour de lui, soudainement, il a été pris d'une illumination : "Mais mais mais... ils ont tous des kippas... mais... ils sont tous juifs ici ou quoi ???". A chacun ses révélations, chacun à son rythme, c'est ça aussi le voyage !
Mais pour le moment, aucun d'entre nous n'a été atteint du vrai syndrome de Jerusalem. Effectivement chaque année une centaine de personnes ressent ce syndrome et une quarantaine est hospitalisée dans un service spécial. Il s'agit tout simplement d'un élan mystique qui fait perdre toute raison durant quelques jours. Ce syndrome se manifeste par une empathie excessive avec les lieux saints, les symptômes les plus fréquents sont l'obsession de se purifier le corps, la confection de toges à partir de draps, la déclamation de passages de la Bible et de chants religieux, des hallucinations...En général les patients s'identifient avec des personnages de la Bible ou se sentent investis d'une mission divine (ce qui pose parfois problème lorsque plusieurs messies se trouvent en présence les uns des autres). En général au bout de quelques jours les patients récupèrent le sens des réalités. Ce syndrome touche surtout les juifs puis les chrétiens.
Aucun Toqué n'a été touché à ce jour, même si Xtophe lui-même reconnait que l'atmosphère des lieux saints pousse à l'élan mystique. Notre Gaspard, lui, fait surtout une fixation sur la kippa, qu'il rêve de porter en permanence depuis qu'il en a porté une au mur des lamentations.Vendredi nous étions invités dans une famille franco-israelienne pour le dîner de shabbat. En arrivant là-bas, il s'est écrié : "Mais pourquoi tu ne me laisses pas porter ma kippa, regarde, tout le monde en a une !". Heureusement Daniel lui en a prêté une qu'il a pu porter non seulement pour la prière mais pour toute la soirée, il a même repéré son modèle préféré qu'il s'est empressé de s'offrir ensuite. Nous avons d'ailleurs passé une excellente soirée, avons appris beaucoup de choses sur Israël, le judaisme, nous sommes régalés, en plus de découvrir l'atmosphère particulière du shabbat dont je vous reparlerai. Nous avons réexpliqué à Gaspard qu'il n'est pas juif et donc ne peut porter la kippa en permanence. Et hier, en descendant dans la rue, regardant autour de lui, soudainement, il a été pris d'une illumination : "Mais mais mais... ils ont tous des kippas... mais... ils sont tous juifs ici ou quoi ???". A chacun ses révélations, chacun à son rythme, c'est ça aussi le voyage !
Ils sont fous ces Toqués !...D'ailleurs en d'autres lieux le syndrôme décrit relève de la psy et des psychoses...préparez les gouttes !
RépondreSupprimeren somme vous êtes + enclin aux rhumes etc avec la chaleur, repartez vite en Mongolie. Les microbes n'y résistent pas. Mais je plaisante, revenez-nous vite et en meilleure forme. Profitez bien de tous ces instants rares et gros mouchous
RépondreSupprimerMatita
Comme je comprends Christophe ! J'avais frôlé le fameux syndrôme lors d'une messe arménienne avec chants d'hommes en double choeur et beaucoup beaucoup d'encens. Demande à Fanny elle vous racontera. D'ailleurs c'est à ne pas manquer, demandez les horaires à Fanny c'est ouvert une demi heure par jour au public seulement de mémoire.
RépondreSupprimerBises
Je me mets à jour...
RépondreSupprimeret je me régale à la lecture des derniers articles.
Il y a 25 ans, Florence et moi avions ressenti les mêmes émotions...