Le monde des voyageurs est un petit monde. Il y a 4 ans, dans un article de magazine, Xtophe avait lu qu'il y avait 15000 bateaux, 10000 backpackers et 1000 véhicules en voyage autour du monde.
Tout ceci pour dire que forcément, les échanges de mails et blogs aidant, on finit par connaître un bon nombre de ces familles. Et c'est grâce à ces technologies modernes que nous avons rencontré la famille Muller. Ils ont un peu d'avance sur nous dans leur itinéraire, parce qu'ils ont dû improviser face à des coups du sort administratifs, ils ont deux filles de plus que nous, trois garçons de moins et un véhicule, le Carpe diem, dans lequel notre Toqcar pourrait entrer tout entier (on y pensera lors de la prochaine avarie).
Nous nous sommes arrangés pour nous donner rendez-vous dans le Nord d'Oman, à Ibri.
Ils se sont chargés de la boisson interdite mais trouvable aux Emirats, nous nous sommes chargés... de la gente masculine. Ils sont arrivés tout beaux tout propres, nous sommes arrivés euh... tout Toqués. Evidemment les enfants se sont très bien entendus, la couchette de Rachel a été prise d'assaut par une horde de minettes, pour son plus grand plaisir. Gaspard a trouvé une assistante pour ses travaux pharaoniques au pied du fort d'Ibri, il a aussi passé des heures sur le vélo des filles. Evidemment les parents se sont très bien entendus et nous avons refait le monde, rigolé à n'en plus pouvoir en nous racontant nos mésaventures de voyage, rêvé à des lendemains qui chantent jusqu'à réaliser que le lendemain était déjà arrivé que le muezzin allait bientôt chanter (pour le plus grand plaisir de Marine) et donc que le jour allait bientôt se lever.
Le lendemain nous avons donc lutté ensemble contre le manque de sommeil, l'excès de soleil et la gentillesse des habitants du quartier qui se sont lancés dans un grand concours : à qui nous apporterait le plus de nourriture. Crêpes, gâteaux, biscuits, bonbons, café, dattes (au cumin ou confites ou nature), oranges, bananes, pommes, raisin, pastèque, riz, poulet, eau, le tout dans des quantités telles que nous ne savions plus où les ranger, nous ont été apportés ou même ont été déposés sur notre table sans que nous ne nous en apercevions. Un défilé surréaliste... pour des équipages surréalistes aussi sans doute.
Mais il a fallu nous séparer, tout en prévoyant de nous retrouver dans quelques temps. Les occupants du Carpe diem sont partis à Muscate chercher leur visa pour l'Arabie saoudite (Inch Allah) et nous sommes revenus faire une halte reposante (et un grand ménage de printemps) aux Emirats, à Al Ain chez notre cher Bernard, avant de retourner à Dubai où nous avons d'autres rendez-vous importants.
Léon, Cassandre, Roxane, Victoria, Gaspard, Rachel et Ulysse
PS : les photos d'Oman sont en ligne ici
Tout ceci pour dire que forcément, les échanges de mails et blogs aidant, on finit par connaître un bon nombre de ces familles. Et c'est grâce à ces technologies modernes que nous avons rencontré la famille Muller. Ils ont un peu d'avance sur nous dans leur itinéraire, parce qu'ils ont dû improviser face à des coups du sort administratifs, ils ont deux filles de plus que nous, trois garçons de moins et un véhicule, le Carpe diem, dans lequel notre Toqcar pourrait entrer tout entier (on y pensera lors de la prochaine avarie).
Nous nous sommes arrangés pour nous donner rendez-vous dans le Nord d'Oman, à Ibri.
Ils se sont chargés de la boisson interdite mais trouvable aux Emirats, nous nous sommes chargés... de la gente masculine. Ils sont arrivés tout beaux tout propres, nous sommes arrivés euh... tout Toqués. Evidemment les enfants se sont très bien entendus, la couchette de Rachel a été prise d'assaut par une horde de minettes, pour son plus grand plaisir. Gaspard a trouvé une assistante pour ses travaux pharaoniques au pied du fort d'Ibri, il a aussi passé des heures sur le vélo des filles. Evidemment les parents se sont très bien entendus et nous avons refait le monde, rigolé à n'en plus pouvoir en nous racontant nos mésaventures de voyage, rêvé à des lendemains qui chantent jusqu'à réaliser que le lendemain était déjà arrivé que le muezzin allait bientôt chanter (pour le plus grand plaisir de Marine) et donc que le jour allait bientôt se lever.
Le lendemain nous avons donc lutté ensemble contre le manque de sommeil, l'excès de soleil et la gentillesse des habitants du quartier qui se sont lancés dans un grand concours : à qui nous apporterait le plus de nourriture. Crêpes, gâteaux, biscuits, bonbons, café, dattes (au cumin ou confites ou nature), oranges, bananes, pommes, raisin, pastèque, riz, poulet, eau, le tout dans des quantités telles que nous ne savions plus où les ranger, nous ont été apportés ou même ont été déposés sur notre table sans que nous ne nous en apercevions. Un défilé surréaliste... pour des équipages surréalistes aussi sans doute.
Mais il a fallu nous séparer, tout en prévoyant de nous retrouver dans quelques temps. Les occupants du Carpe diem sont partis à Muscate chercher leur visa pour l'Arabie saoudite (Inch Allah) et nous sommes revenus faire une halte reposante (et un grand ménage de printemps) aux Emirats, à Al Ain chez notre cher Bernard, avant de retourner à Dubai où nous avons d'autres rendez-vous importants.
Léon, Cassandre, Roxane, Victoria, Gaspard, Rachel et Ulysse
PS : les photos d'Oman sont en ligne ici