Moscou compte 10 millions d'habitants intra muros et 15 en comptant
l'agglomération. Nous nous étions donc préparé à mettre un certain
temps à y entrer. Nous étions prêts, comme toujours lorsque nous
abordons une capitale : frigo plein, réservoirs d'eau itou et surtout,
toilettes et eaux usées vidées, enfants rassasiées, DS chargées à
bloc. Vous imaginez donc notre surprise lorsque nous nous sommes
retrouvés sur des 8 voies quasiment vides et qu'en deux temps trois
roulements le Toqcar s'est retrouvé nez à nez avec le Kremlin. Le
samedi au mois d'août, les moscovites désertent sans doute la capitale
pour leurs datchas et nous les en félicitons. Selon notre habitude
nous avions décidé d'essayer de trouver un parking le plus près
possible du centre. Nous avons donc tourné autour de la place rouge,
en toute simplicité, et avons atterri sur un immense parking, quasi
vide, devant le commissariat. Seules quelques limousines, auto-écoles
et un camping-car y étaient installés, au bord de l'eau. Puisque
personne n'a réagi lorsque nous nous sommes garés (dans ce cas-là nous
préférons ne pas demander l'autorisation à la police, nous sommes sous
leur nez et militzia qui ne dit rien consent), nous sommes restés.
Et Moscou nous a séduits. Il faut dire que nous nous attendions à la
canicule et nous n'avons eu chaud qu'une demie-journée. Nous nous
attendions à galérer pour stationner ou à nous entasser sur un parking
ultra cher en banlieue et nous étions installés aux frais du tsar dans
un endroit parfait. Et surtout nous ne nous attendions pas à être
impressionnés à ce point. La place rouge est somptueuse, tout
simplement. Grandiose. Le Kremlin aussi et nous avons pu les parcourir
calmement, sans la foule que nous redoutions. Ce sont pour nous des
endroits mythiques, historiques et nous étions très émus de les
découvrir. Grâce à notre parking nous avons pu admirer Basile le
bienheureux à toutes les moments de la journée, nous avons pu nous
promener dans le magasin Goum, nous avons pu écouter un bout de messe,
en direct sur la place rouge devant le mausolée dans lequel Lénine
doit se retourner...
Et Moscou c'est démesuré. Du moins le minuscule bout que nous en avons
visité. Les avenues sont les plus grandes que nous ayons jamais vues,
nous nous attendions à une architecture glaciale, ce sont des palais
et des immeubles splendides. Pour vous donner une idée de la taille
des rues, sachez qu'elles sont nettoyées tous les matins par des
énormes machines qui balancent des litres et des litres d'eau à une
puissance folle, spectacle hallucinant. Et le métro... oh là là là
là... des escalators sans fin, des couloirs larges 4 fois comme ceux
de Paris, du marbre, des mosaïques, des sculptures, des fresques à la
gloire du communisme et des travailleurs, un musée vivant.
Mais nous avons aussi trouvé au gré de nos promenades, de petites rues
charmantes, pleines de petits marchands de sandwichs à la saucisse, de
boissons, de trucs et de machins, des fontaines des églises et des
églises et parfois même des églises...
Si nous avons aimé Moscou c'est aussi parce que l'autre camping-car
qui était stationné sur notre parking de rêve, s'est avéré être
français. Et les français qui l'habitent se sont avérés être une
famille charmante qui termine un voyage d'une année en Europe, mais
aussi Tunisie et même un saut sans camping-car en Amérique du Sud.
Alors comme toujours quand des voyageurs se rencontrent nous avons
rangé nos petits clowns et avons parlé voyage, camping-car, bonnes et
mauvaises expériences, nous avons parlé enfants, famille, vie, projets
et rêves, installés devant nos camping-cars, sous le nez de la police
moscovite et de Basile le bienheureux, mais pas autant que nous. Et
quand nous avons vu le jour se lever du côté du Kremlin, c'est
vraiment parce que le jour même certains d'entre nous devaient faire
de la route et les autres la rentrée des classes que nous sommes allés
nous coucher pour quelques heures. Bonne route et bon vent Corinne,
Julien, Mathis et Victoire !
Vous pouvez donc imaginer que la prof principale était bien mal en
point pour la rentrée de la classe des Toqués, elle a envisagé de
faire passer le temps en faisant remplir à ses élèves une fiche de
renseignements et en leur faisant visiter l'établissement mais elle a
eu peur qu'ils ne s'aperçoivent de la supercherie. Moscou aura donc
été le lieu du début d'une nouvelle année scolaire pour les enfants
(et d'un long numéro d'équilibriste donc pour leurs parents-profs
intérimaires) Chez les Toqués l'école a repris le 1er août. La raison
en est simple : nous travaillons tous les jours, sauf exceptions.
Commencer tôt et travailler aussi régulièrement nous permet de limiter
le temps de travail quotidien. A priori nous sommes partis sur une
heure pour Gaspard en CP, 2 heures pour Rachel en CM2 et un peu plus
pour Ulysse qui profite des siestes, du soir ou de trajets pour
avancer. Je reviendrai sur ce sujet.
Pour fêter cette rentrée nous avions prévu d'aller au grand cirque de
Moscou. Nous nous étions bien renseignés, avions tout calculé et
sommes partis ravis (bien que crevés) nous installer devant le
chapiteau en fin d'après-midi... Nous avions juste oublié de bien lire
les jours de représentation et nous sommes cassés le nez. Les grands
Toqués étaient encore plus déçus que les petits je crois et nous avons
quitté Moscou en nous promettant de trouver un autre cirque en Russie
qui de toute manière regorge pour nous d'attractions et de numéros en
tous genres !
l'agglomération. Nous nous étions donc préparé à mettre un certain
temps à y entrer. Nous étions prêts, comme toujours lorsque nous
abordons une capitale : frigo plein, réservoirs d'eau itou et surtout,
toilettes et eaux usées vidées, enfants rassasiées, DS chargées à
bloc. Vous imaginez donc notre surprise lorsque nous nous sommes
retrouvés sur des 8 voies quasiment vides et qu'en deux temps trois
roulements le Toqcar s'est retrouvé nez à nez avec le Kremlin. Le
samedi au mois d'août, les moscovites désertent sans doute la capitale
pour leurs datchas et nous les en félicitons. Selon notre habitude
nous avions décidé d'essayer de trouver un parking le plus près
possible du centre. Nous avons donc tourné autour de la place rouge,
en toute simplicité, et avons atterri sur un immense parking, quasi
vide, devant le commissariat. Seules quelques limousines, auto-écoles
et un camping-car y étaient installés, au bord de l'eau. Puisque
personne n'a réagi lorsque nous nous sommes garés (dans ce cas-là nous
préférons ne pas demander l'autorisation à la police, nous sommes sous
leur nez et militzia qui ne dit rien consent), nous sommes restés.
Et Moscou nous a séduits. Il faut dire que nous nous attendions à la
canicule et nous n'avons eu chaud qu'une demie-journée. Nous nous
attendions à galérer pour stationner ou à nous entasser sur un parking
ultra cher en banlieue et nous étions installés aux frais du tsar dans
un endroit parfait. Et surtout nous ne nous attendions pas à être
impressionnés à ce point. La place rouge est somptueuse, tout
simplement. Grandiose. Le Kremlin aussi et nous avons pu les parcourir
calmement, sans la foule que nous redoutions. Ce sont pour nous des
endroits mythiques, historiques et nous étions très émus de les
découvrir. Grâce à notre parking nous avons pu admirer Basile le
bienheureux à toutes les moments de la journée, nous avons pu nous
promener dans le magasin Goum, nous avons pu écouter un bout de messe,
en direct sur la place rouge devant le mausolée dans lequel Lénine
doit se retourner...
Et Moscou c'est démesuré. Du moins le minuscule bout que nous en avons
visité. Les avenues sont les plus grandes que nous ayons jamais vues,
nous nous attendions à une architecture glaciale, ce sont des palais
et des immeubles splendides. Pour vous donner une idée de la taille
des rues, sachez qu'elles sont nettoyées tous les matins par des
énormes machines qui balancent des litres et des litres d'eau à une
puissance folle, spectacle hallucinant. Et le métro... oh là là là
là... des escalators sans fin, des couloirs larges 4 fois comme ceux
de Paris, du marbre, des mosaïques, des sculptures, des fresques à la
gloire du communisme et des travailleurs, un musée vivant.
Mais nous avons aussi trouvé au gré de nos promenades, de petites rues
charmantes, pleines de petits marchands de sandwichs à la saucisse, de
boissons, de trucs et de machins, des fontaines des églises et des
églises et parfois même des églises...
Si nous avons aimé Moscou c'est aussi parce que l'autre camping-car
qui était stationné sur notre parking de rêve, s'est avéré être
français. Et les français qui l'habitent se sont avérés être une
famille charmante qui termine un voyage d'une année en Europe, mais
aussi Tunisie et même un saut sans camping-car en Amérique du Sud.
Alors comme toujours quand des voyageurs se rencontrent nous avons
rangé nos petits clowns et avons parlé voyage, camping-car, bonnes et
mauvaises expériences, nous avons parlé enfants, famille, vie, projets
et rêves, installés devant nos camping-cars, sous le nez de la police
moscovite et de Basile le bienheureux, mais pas autant que nous. Et
quand nous avons vu le jour se lever du côté du Kremlin, c'est
vraiment parce que le jour même certains d'entre nous devaient faire
de la route et les autres la rentrée des classes que nous sommes allés
nous coucher pour quelques heures. Bonne route et bon vent Corinne,
Julien, Mathis et Victoire !
Vous pouvez donc imaginer que la prof principale était bien mal en
point pour la rentrée de la classe des Toqués, elle a envisagé de
faire passer le temps en faisant remplir à ses élèves une fiche de
renseignements et en leur faisant visiter l'établissement mais elle a
eu peur qu'ils ne s'aperçoivent de la supercherie. Moscou aura donc
été le lieu du début d'une nouvelle année scolaire pour les enfants
(et d'un long numéro d'équilibriste donc pour leurs parents-profs
intérimaires) Chez les Toqués l'école a repris le 1er août. La raison
en est simple : nous travaillons tous les jours, sauf exceptions.
Commencer tôt et travailler aussi régulièrement nous permet de limiter
le temps de travail quotidien. A priori nous sommes partis sur une
heure pour Gaspard en CP, 2 heures pour Rachel en CM2 et un peu plus
pour Ulysse qui profite des siestes, du soir ou de trajets pour
avancer. Je reviendrai sur ce sujet.
Pour fêter cette rentrée nous avions prévu d'aller au grand cirque de
Moscou. Nous nous étions bien renseignés, avions tout calculé et
sommes partis ravis (bien que crevés) nous installer devant le
chapiteau en fin d'après-midi... Nous avions juste oublié de bien lire
les jours de représentation et nous sommes cassés le nez. Les grands
Toqués étaient encore plus déçus que les petits je crois et nous avons
quitté Moscou en nous promettant de trouver un autre cirque en Russie
qui de toute manière regorge pour nous d'attractions et de numéros en
tous genres !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire